Après le séisme engendré par la loi Pacte, la profession des commissaires aux comptes a su évoluer et se mettre au diapason du marché de la confiance pour répondre à l’ensemble de ses besoins, et notamment de ceux qui sont au cœur du défi de la transition vers une économie durable. Quel est son poids aujourd’hui ? Voici quelques données chiffrées.
En 2021, le chiffre d'affaires global de la profession a atteint 3 milliards d'euros, résultant des honoraires perçus par les commissaires aux comptes pour leurs services de vérification et de certification des informations financières des entreprises.
La répartition des commissaires aux comptes se fait entre personnes physiques (11 243) et personnes morales (6 557) qui exercent un total de 240 778 mandats auprès de diverses entités. Environ 54% des mandats sont attribués à des petites entreprises, 20% à des moyennes entreprises, 5% à des grandes entreprises, et 13% à des fondations et dotations.
Une évolution positive se dessine en termes de représentation féminine dans la profession, avec un pourcentage de femmes commissaires aux comptes s'élevant à 24% en 2021. Malgré un âge moyen estimé à 52 ans, la profession présente une diversité générationnelle marquée. Les différentes tranches d'âge, des plus jeunes aux plus expérimentés, sont relativement bien représentées favorisant ainsi la transmission des compétences et assurant une continuité professionnelle.
Encourager la transmission intergénérationnelle des savoirs et des compétences est une priorité qui s'aligne avec les préoccupations majeures de la profession, notamment en termes d'attractivité, de ressources et de compétences. Bien que l’institution joue déjà un rôle actif sur ces enjeux, les 34e Assises nationales de la profession, qui se consacrent pleinement à ces thématiques seront le point culminant de ces efforts. Rendez-vous les 7 et 8 décembre prochains à la Maison de la Mutualité.