Il y a deux ans entrait en vigueur la loi PACTE, relevant entre autres le seuil à partir duquel les entreprises doivent faire appel à un commissaire aux comptes. La CNCC livre aujourd’hui les premiers résultats d’une enquête, menée au cours du 1er trimestre 2021, sur l’impact de cette loi.
Un recul des mandats inférieur aux estimations
Premier constat de cette étude, si le nombre de mandats a bien reculé, la fidélité des entreprises est au rendez-vous. Ainsi, plus de 50% des mandats liés aux petites entreprises arrivés à échéance, sont aujourd’hui maintenus.
Les non-renouvellements de mandats sont majoritairement (40%) liés à l’absence de complexité de la gestion des comptes, voire à la taille de l’entreprise.
Dans ce contexte, 35% de la baisse enregistrée sur 2019/2020 est due à la disparition constante de petites entreprises.
Confiance et qualité
Pour 65 % des membres de la profession interrogés, la confiance et la qualité de la relation professionnelle entre le chef d’entreprise et son CAC sont parmi les facteurs les plus déterminants dans le renouvellement des mandats.
Par ailleurs, 45% des CAC ont vu au moins un de leur mandat renouvelé volontairement par les dirigeants d’entreprise.
Des résultats prouvant l’importance des commissaires aux comptes auprès des petites entités et la véritable valeur-ajoutée de leur expertise auprès d’elles.
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