Parue courant juillet, la 75e enquête de conjoncture des PME réalisée par Bpifrance annonce « un ralentissement de l’activité des TPE-PME » qui devrait s’établir entre 2,3-2,5 % en 2022. Même si, elles anticipent une croissance moyenne de leur chiffre d’affaires (+4,9 %) après le rebond de 7% en 2021, elles sont pour l’heure confrontées à des difficultés d’approvisionnement. Pour 62% d’entre elles cela constitue un frein à la reprise.
Bonne nouvelle, les embauches restent dynamiques. Le solde d’opinion relatif à l’évolution des effectifs des TPE-PME s’établit à +21 (+2 points sur 1 an), atteignant son niveau le plus haut depuis 2001.
Concernant lasituation financière, la hausse des coûts de production pèse lourdement sur la trésorerie des TPE-PME. Pour pallier cette situation, les entreprises puisent davantage dans leur PGE. Elles sont 53 % à déclarer à en avoir dépensé plus de la moitié et désormais 76 % à envisager de l’amortir sur plusieurs années.
Malgré des conditions d’accès aux financements jugées encore favorables, la dynamique de l’investissement se tasserait en 2022. 45 % des entreprises ont investi en 2022, ou comptent le faire d’ici la fin de l’année, un taux quasi stable par rapport à l’année précédente qui reste cependant toujours inférieure à celui d’avant crise.
Dans les années à venir, la transition écologique et énergétique soutiendrait l’investissement des PME. 61 % d’entre elles envisagent d’accroître leurs investissements verts au cours des cinq prochaines années.
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