En ce début d’année, l’enquête de conjoncture réalisée auprès des PME par Bpifrance Le Lab annonce des structures en proie au doute pour 2023. 

Les chefs d’entreprises interrogés anticipent un net ralentissement de l’activité. 37 % pensent que les tensions d’approvisionnement vont perdurer et 42 % sont encore dans le flou. L’indicateur prévisionnel d’activité perd 25 points sur un an pour s’établir à +6. Il se retrouve inférieur de 11 points à sa moyenne sur la période2002-2022.
 
En termes d’emplois et de salaires. Les entreprises prévoient des embauches moins dynamiques qu’en 2022 et 42 % comptent majorer les salaires de leurs collaborateurs en 2023. 

Concernant leur santé financière, les TPE-PME sont pessimistes quant à l’évolution de leur trésorerie sur les prochains mois. Pour causes : les difficultés d’approvisionnement persistantes et des prix de l’énergie sujets à d’importantes hausses. Dans un tel contexte les entreprises pensent freiner leurs investissements.

À court terme, si plus de la moitié des TPE-PME (54%) utilisatrices d’électricité seraient protégées des fortes fluctuations des prix de marché, les industries semblent plus vulnérables : 35 % d’entre elles ont un contrat à prix fixe avec un renouvellement prévu avant fin 2023 ou un contrat indexé sur le prix de marché.