Selon le 81ᵉ Baromètre Fiducial de la conjoncture des TPE, réalisé par l’IFOP, le troisième trimestre 2025 s’est déroulé sous haute tension pour les petites entreprises, directement impactées par un climat politique instable.
80 % des dirigeants expriment aujourd’hui un sentiment négatif à l’égard de la situation du pays — principalement de l’inquiétude (55 %) et de la colère (25 %). Cette atmosphère renforce un sentiment de perte de repères et s’accompagne d’un effondrement de la confiance envers l’exécutif, qui tombe à 12 %, son plus bas niveau depuis la création du baromètre.
Le moral des dirigeants s’érode et le pessimisme gagne le terrain économique : 83 % jugent le climat des affaires défavorable et anticipent des répercussions importantes dans les six prochains mois, que ce soit sur leur secteur (53 %), leur propre entreprise (50 %) ou leurs partenaires (51 %). Dans ce contexte, les TPE adoptent des mesures défensives : 67 % envisagent de réduire leurs investissements, prévoient de geler les embauches et anticipent une baisse, voire une suspension, de leur propre rémunération.
En parallèle de ces tensions, la santé, le pouvoir d’achat et la réduction de la dette publique demeurent des préoccupations majeures, perçues comme des leviers prioritaires pour rétablir un climat plus favorable à l’activité.
Les TPE montrent toutefois quelques signes de maintien. La part des structures confrontées à des difficultés financières reste stable (38 %, contre 39 % au trimestre précédent) et une légère dynamique émerge du côté de l’emploi : 13 % des dirigeants déclarent avoir embauché ou prévoient de le faire d’ici fin septembre 2025, soit une progression de cinq points par rapport au deuxième trimestre.
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